Prochaines activités à la MNB

Nos conférences font actuellement relâche. La librairie demeure ouverte les samedis de 10 h 00 à 17 h 00.

La Maison Norman Bethune

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ÉVÉNEMENTS PASSÉS:

Samedi 10 juin à 14 h 00:
Le PCR: une liquidation à l’allure de capitulation

En avril 2022, après 15 ans d’existence, le groupe dirigeant qui en avait expulsé les maoïstes qui animent la Maison Norman Bethune a complété son opération de liquidation en procédant à la dissolution du Parti communiste révolutionnaire. Ce faisant, il mettait fin à la continuité d’une activité amorcée dans les années 1980 – une expérience marquée par de nombreuses initiatives et avancées politiques. Mais pourquoi donc le PCR a-t-il disparu? Quelles leçons peut-on tirer de cette expérience et surtout, autour de quelles perspectives peut-on envisager la reconstruction d’un mouvement solidement attelé à la construction du parti communiste de la classe ouvrière? C’est ce dont on discutera à l’occasion de cette rencontre.

Samedi 6 mai à 14 h 00:
Un monde en bouleversement

En 1945, les États-Unis assuraient la moitié de la production et le trois quarts des dépenses militaires mondiales. Durant cette période, ils disposaient d’une suprématie militaire et économique sur les autres grandes puissances de l’époque. De nos jours, cette domination semble toucher à sa fin tandis que l’impérialisme chinois prend de plus en plus de place comme force politique et économique au niveau international. De fait, la Chine est devenue la principale force de production du marché mondial, ce qui conduit inévitablement à la formation d’un nouveau bloc d’États qui va entrer en compétition avec celui qui est dirigé par les États-Unis. En effet, l’existence de deux blocs qui s’opposent signifie que les contradictions en entre États impérialistes vont s’accentuer. Ces contradictions se manifestent sous des formes variées. Mais, en analysant les enjeux économiques et politiques concrets, nous serons en mesure de mieux comprendre ce qui se cache derrière le conflit qui oppose l’impérialisme canadien et américain à l’impérialisme chinois.

Samedi 15 avril à 14 h 00:
La gauche politique et la classe ouvrière

On s’attendrait que la classe ouvrière soit, en soi, de gauche et que, vice versa, la gauche politique saisisse les intérêts et les aspirations de la classe ouvrière. Malheureusement, une grande partie de la gauche ne s’intéresse plus à la classe ouvrière et cette dernière trouve que les débats dans la gauche ne la concernent pas. Les auteurs bourgeois affirment même que la classe ouvrière est maintenant gagnée au populisme de droite, voire à l’extrême-droite. Dans cette rencontre, nous tenterons de comprendre les sources de ce divorce apparent et réfléchirons aux solutions possibles en s’appuyant sur l’expérience historique du prolétariat pour dégager un projet politique qui répond vraiment aux intérêts de ce dernier.

Samedi 18 février:
Québec solidaire fait du surplace: et après?

Alors qu’il se voyait l’opposition officielle et que plusieurs lui prédisaient une progression constante jusqu’à son arrivée au pouvoir, Québec solidaire a frappé son Waterloo à l’élection du 3 octobre dernier. Depuis, le parti fait du surplace et bien peu anticipent qu’il pourrait se hisser au pouvoir dans un avenir prévisible. Quel est donc l’avenir de ce parti «de la rue et des urnes», s’il en est? Un «PQ 2.0» est-il encore une option?

Samedi 11 février:
«L’affaire Elghawaby»: unir la nation, diviser la classe ouvrière

L’annonce de la nomination de la journaliste Amira Elghawaby à titre de représentante spéciale du Canada pour la lutte contre l’islamophobie a une fois de plus déclenché le réflexe habituel de la classe dominante au Québec, qui en appelle à l’union de toute la nation contre la «menace à notre identité commune». Pour la bourgeoisie, mobiliser la classe ouvrière derrière le drapeau national est toujours un bon moyen de neutraliser et diviser la classe ouvrière. Une bonne raison, pour nous, de s’en dissocier et d’affirmer notre identité de classe.

Samedi 4 février:
Contre la réforme des retraites, une lutte de classe en France

La réforme du régime de retraite introduite par le gouvernement Macron, avec l’appui de la droite traditionnelle, a été accueillie par un rejet massif par les travailleurs et travailleuses de France. Après une première journée de mobilisation réussie le 19 janvier qui a vu entre 1,2 et 2 millions de personnes prendre la rue, le mouvement prend de plus en plus l’allure d’un affrontement de classe, dont la question de l’exploitation et du salaire ouvrier est au cœur. On fera le point sur le mouvement et sa signification, en France comme au Canada.

Samedi 28 janvier:
L’agression russe contre l’Ukraine: remettre les pendules à l’heure

Après près d’un an de massacres et de destructions en Ukraine, il en est encore, parmi la « gauche » révisionniste et dogmatique, qui refusent de condamner l’agression des impérialistes russes, voire qui la justifient et glorifient le régime réactionnaire de Poutine – qui n’a pourtant plus rien à voir avec l’URSS socialiste. L’adoption d’une position de principe juste basée sur le droit des nations à l’autodétermination, comme celle que Lénine a défendue vis-à-vis l’Ukraine, demeure une composante centrale de l’internationalisme prolétarien.

Samedi 21 janvier :
Le «convoi de la liberté», un an après

Il y a un an, le gouvernement fédéral mettait en œuvre la loi sur les mesures d’urgence pour mettre fin à l’occupation du centre-ville de la capitale nationale. Il apparaît aujourd’hui important de revenir sur les événements d’Ottawa afin de comprendre comment la classe ouvrière, pour se libérer, doit apprendre à s’opposer aux forces complotistes, et surtout à la bourgeoisie et son État.

Samedi 14 janvier:
La situation au Pérou après le renversement de Pedro Castillo

Le 7 décembre dernier, le Congrès péruvien, contrôlé majoritairement par des partis bourgeois de droite et des politiciens corrompus, a renversé le président élu Pedro Castillo dans des circonstances inusitées. Depuis, des milliers de Péruviennes et Péruviens, dans tout le pays, se mobilisent pour dénoncer le vieux régime et font face à une répression intense de la part des défenseurs de l’ordre bourgeois. Au fil des jours, le «spectre du communisme», symbolisé par le mouvement connu comme le «Sentier lumineux», revient hanter les réactionnaires de tous poils.